Immergé ou émergé ? Causes ou conséquences ?
Quel est le pire dans la souffrance psychologique ? Comme cet iceberg aux proportions exactes (9/10 sous l’eau pour seulement 1/10 au dessus). Est-ce les douleurs causales du passé ? Le manque d’amour de l’enfant, la maltraitance ? L’abandon du père et/ou de la mère ? Les carences éducationnelles pendant l’adolescence ? L’agression, le viol, ou la rupture amoureuse sans oublier le deuil d’un être cher ?
Thérapie EMDR et Coaching au cabinet : notre volonté première est s’interdire toute forme de fidélisation (créant une nouvelle forme de dépendance). Nous sommes dans notre pratique thérapeutique à l’opposé de ce « fameux » long et lent travail sur soi, aux résultats thérapeutiques improbables et chers à la psychanalyse et aux psychothérapies traditionnelles. Dans ces pratiques aliénantes, la seule certitude est le gain du thérapeute.
Les risques de l’EMDR
Sans l’EMDR, je serai morte !
Sincère et tellement touchante, cette déclaration d’une cliente à la fin d’une consultation très vivide nous a profondément émus…
Dans une étude sur 80 personnes de la très pointilleuse revue américaine, American Journal of Psychiatry volume 149 (11) pages 1587-1588, il est fait état que 80% des patients ne montrait quasiment plus de symptômes d’ESPT (État de Stress Post-Traumatique après-3 séances d’EMDR. C’est dire la puissance de guérison de l’EMDR pour apaiser une personne victime d’une guerre, d’un viol, d’un attentat, d’un deuil, d’un accident, d’une agression physique…
Savamment entretenu par la religion et la psychothérapie traditionnelle, nos concitoyens pensent qu’ils ont un « devoir » de souffrance vis-à-vis du défunt.
L’EMDR pour guérir avec les yeux
Angeline est à l’heure pourtant, elle arrive de Rouen. Comme beaucoup de nos clients, elle vient de loin pour « faire de l’EMDR », technique que nous a enseigné notre professeur David Servan-Schreiber et que nous pratiquons à notre manière depuis 2003. Nous l’accueillons comme il se doit dans une ambiance parfumée que rehausse la musique de Mozart et autour d’une bonne tasse de thé. Le binôme thérapeutique en consultation que nous formons Isabelle et moi-même est d’un atypisme professionnel qui est nous est cher et que nous entretenons. Les yeux dans l’eau, la voix brisée, Angeline ouvre son cœur. Elle est la survivante d’un accident de voiture dans lequel ses parents sont décédés. Elle souffre d’un stress post-traumatique (PTSD ou ESPT) et cauchemarde toutes les nuits sur l’accident.
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Stress et dépression
Après la guerre du Viêt Nam, les hôpitaux de l’armée américaine se sont trouvés face à près d’un million d’anciens soldats gravement perturbés : sans être blessés physiquement, ils étaient hantés par les souvenirs de l’horreur de la guerre, et la plupart devenaient alcooliques ou drogués pour tenter de soulager leur souffrance. Pendant des années, on a expérimenté de multiples approches pour aider ces victimes du stress extrême. Jusqu’au jour où un groupe de chercheurs a démontré que leur hippocampe cérébral – une structure essentielle du cerveau qui organise les souvenirs – avait été tellement endommagé par le stress chronique qu’il s’était atrophié. Si leurs cauchemars et leur anxiété étaient dus à une lésion du cerveau, que pouvait-on espérer de simples séances de psychothérapie ?
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La thérapie EMDR
La thérapie EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) est une approche psychothérapeutique neuro-émotionnelle de désensiblisation et de retraitement des informations faisant appel à la stimulation sensorielle par des mouvements oculaires, des stimuli auditifs ou cutanés, pour faciliter une résolution rapide des symptômes liés à des événements traumatiques du passé. Cette thérapie trouve ses racines dans la psychanalyse, la thérapie cognitive comportementale, la médecine humaniste, les thérapies systémiques et les thérapies brèves centrées sur la personne.
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Lu dans le Monde
Isabelle, 5o ans, a été guérie de ses angoisses par une psycho-thérapie bien mystérieuse : l’EMDR — pour eye movement desensitization and reprocessing, soit en français «désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires ». Il y a vingt ans, cette femme a perdu son bébé qui avait un mois. En 2007, un de ses enfants est tombé malade, ce qui a suscité des crises de panique intenses et réactivé le traumatisme ancien. «Je me suis sentie submergée, j’étais assaillie par des images, des flashes. Je voyais mon bébé mort à l’hôpital», explique-t-elle. Isabelle s’est rendu compte qu’elle vivait dans la peur permanente de la mort : la sienne, celle de son mari, de ses enfants. Elle avait entendu parler de l’EMDR, s’est décidée à consulter un psychiatre formé à cette technique.
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