Les risques de l’EMDR dans le deuil… La guérison

Savamment entretenu par la religion et la psychothérapie traditionnelle,  nos concitoyens pensent qu’ils ont un « devoir » de souffrance vis-à-vis du défunt.

Comme-si la douleur de la perte ne suffisait pas , il fallait rajouter la « peine perpétuelle » de la souffrance pour ne pas oublier l’être cher.

Dans les années 1960 une psychiatre célèbre K.R. avait déterminé avec moult arguments les 5 étapes du deuil : le déni, la colère, la négociation, la dépression et… l’acceptation !Cette théorie fumeuse est encore valide de nos jours dans la tête de beaucoup de psy.

Fort de notre expérience sur 17 ans de pratique, nous prendrons le risque d’affirmer que  cette  pseudo-guérison qui doit s’étaler sur une période de 1 à 2 ans (quand même) d’après l’auteure n’est à notre humble avis qu’un pis-aller intellectuel ou cognitif mais ne constitue en aucun cas une guérison. La raison est fort simple, nous sommes gouvernés non par notre pensée mais bien par nos émotions ! (merci Antonio Damasio) celles-ci (la joie, la tristesse la colère, le dégoût, le mépris, la surprise et la peur) sont stockées dans les amygdales du cerveau limbique. 

Guérir d’un deuil c’est revisiter l’événement douloureux ou traumatisant engrammé dans l’hippocampe (situé à deux pas de l’amygdale) qui gère les souvenirs et intervient dans la mémorisation et apaiser avec l’EMDR les émotions associées.L’événement revisité et ensuite archivé dans les mémoires les nuits qui suivent et aucun risque de rechute.

À notre cabinet sur ce sujet et depuis toujours c’est un bilan plus une séance d’EMDR pour un apaisement durable garanti. Cela s’appelle la Turbo Thérapie Apaisante.

 Merci à Francine Shapiro la découvreuse de l’EMDR en 1987, merci à David Servan-Schreiber notre cher professeur disparu  qui a médiatisé dès 2003 cette « merveilleuse technique  » comme il se plaisait à le dire.