Y.D. – Maltraitance de l’enfance

Bonjour M. Cauver,

En lisant le livre Des yeux pour guérir de Francine Shapiro, voilà que mon passé lointain refait surface, les maltraitances physiques et verbales ressurgissent, pour moi tout s’écroule. Je maudis ce livre.

Ce que je n’avais pas compris, aujourd’hui je peux le dire, c’est que grâce à ce livre, j’ai su qu’il était temps de faire quelque chose.

J’ai cherché un praticien en E.M.D.R. et je l’ai trouvé en la personne de M. Jean-Pierre Cauver.

C’est un monsieur agréable, souriant, vous mettant à l’aise tout de suite : chez lui, vous vous sentez chez vous. Vous entendez une douce musique de Mozart, il vous offre un délicieux thé et vous bavardez avec lui.

Puis vient le côté perturbant, votre histoire à raconter, les larmes, votre être qui se déchire. Au fur et à mesure du récit, M. Cauver vous écoute, moi je regarde l’aquarium où les poissons vont et viennent.

Le moment de la pratique E.M.D.R. est là, et comme par magie, au bout de quelques minutes, je commence à aller de mieux en mieux, j’ai comme l’impression que je sors de l’obscurité.

M. Cauver continue son travail sur moi : au bout d’un moment qui me semble très court, j’ai l’impression d’être sur un petit nuage, je me sens bien, même très bien, c’est des rayons de soleil qui entrent en moi et qui me donnent une joie intérieure.

Ensuite, il vous fait asseoir ou allonger sur un canapé, vous fermez les yeux dix minutes et vous écoutez un très beau morceau de Mozart. Je me sens revivre, le bonheur m’envahit, les dix minutes sont passées trop vite, j’étais si bien.

Après cela, M. Cauver m’a demandé de me regarder dans un miroir, et là j’ai vu mon regard pétiller de joie, je peux dire que pour la première fois de ma vie je me suis trouvée belle, je revivais. Comme me l’a fait remarquer M. Cauver, j’étais voûtée en arrivant chez lui, et je ressors beaucoup plus droite, je dirais même grandie de cette belle expérience.

Avant de partir, nous avons bu un autre thé que j’ai vraiment pris le temps de déguster.

Je peux aujourd’hui dire « adieu » définitivement à ce passé qui m’a pourri la vie bien trop longtemps, je vais pouvoir apprécier chaque minute qui passe, vivre vraiment les instants présents sans rien qui me tire en arrière.

J.P. Cauver ne veut pas qu’on le remercie, et pourtant ce « merci » n’est rien en comparaison de cette renaissance pleine de bonheur qu’il donne.

Tant pis, je le dis : un grand merci à J.P.Cauver, et je me permets de l’embrasser très fort tout en lui souhaitant une très belle vie.

Y.D.

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