P.S. Corrèze – Harcèlement moral, fatigue et Solitude – EMDR

Témoignage manuscrit reçu le 16 octobre 2006

J’avais déjà rencontré Jean-Pierre Cauver et avais apprécié ce personnage fort, à la personnalité joyeuse et dérangeante. Comme j’ai aussi un fort tempérament, je savais d’avance que la relation fonctionnerait. Mais pas à quel point il maîtrisait son métier.

JPC m’a contacté, apprenant par des relations que je vivais des heures sombres. Je pensais m’en sortir seule. La preuve que non. JPC m’a sortie de là gracieusement.

En effet, depuis deux ans, je subissait un harcèlement moral de la part de mon nouveau supérieur hiérarchique. Celui-ci avait créé un monde hostile autour de moi. Je tombais en pleurs pour des incidents mineurs et étais totalement abattue, fatiguée, avec un manque de tension et une santé qui faiblissait.

Mon médecin m’a mise sous anxiolytiques, ce que je tentais mollement de refuser. J’ai été reçue par le médecin du travail qui n’a pu que constater mon état.

J’ajoute ne pas avoir été la seule à subir ce harcèlement moral.

Je suis arrivée chez JPC sans avoir pris d’anxiolytiques (je m’étais résolu à en prendre le minimum depuis quinze jours, alors que le médecin voulait me voir en prendre pendant au moins six mois).

JPC m’a expliqué qu’il s’agissait de travailler en comprenant que mon agresseur allait rester en place et que j’allais apprendre à me blinder de mon hyper sensibilité.

Pendant plusieurs heures, nous avons fait le tour de tous mes problèmes, mettant tout à plat.

JPC m’a bousculée, mais toujours avec un parfait respect de ma personne. Cela m’a beaucoup amusée (même si je pouvais verser une larme d’auto compassion) et sortie de ma torpeur.

Rentrant chez moi, retrouvant mes enfants que j’élevais seule, j’étais un peu moulinée.

Très vite, dans la nuit, l’évidence s’est faite sur ce qui me gênait le plus dans ma vie et j’ai rappelé JPC. Aucun rapport, en fait, avec mon supérieur hiérarchique, le problème de harcèlement moral passant en arrière plan.

En fait, il s’agissait de travailler sur la blonde appétissante que je suis (et que j’ai toujours niée) qui recevait beaucoup d’hostilité, de jalousie, d’agressivité (à commencer par mon père). Je pensais avoir un problème. Je gère à présent tout à fait cet avantage. En conscience.

JPC a procédé à une séance classique d’EMDR, mettant au point au préalable avec moi tout un protocole.

Rentrée chez moi, j’ai passé une nuit extraordinaire où tout le travail a été repris par mon cerveau sous forme de rêves. Au matin, j’avais une sorte de joie, une renaissance.

J’ai pu observer dans mon comportement toutes sortes de changements, de peurs envolées et j’ai pu retravailler avec sérénité, mettant la distance.

Tellement épatée par cette technique et le talent de mon thérapeute, j’ai effectué un travail beaucoup plus complet avec lui sur une durée de six mois.

Mon médecin, ne me voyant plus, s’était dit que j’étais allée voir quelqu’un d’autre. Allant le trouver pour un certificat médical pour la pratique d’un sport, il n’en croyait pas ses yeux.

De même, lors de la visite médicale du travail, le médecin était totalement épaté. « J’ai pensé qu’il ne s’agissait pas de la même personne ». Les deux m’ont demandé les coordonnées de JPC.

Cela fait presque deux ans à présent. Je suis épanouie, ma vie privée va très bien, mon comportement a changé et celui de mes enfants aussi. Les conflits avec mes deux grands enfants se gèrent à présent parfaitement.

Mon supérieur hiérarchique a été déclassé, va très mal, et ferait bien d’aller trouver JPC. Mais ça n’est plus mon problème

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