S.T. Haute-Vienne – Rescapée Oradour/Glane

Madame Cazal, Monsieur Cauver,

Je tiens à vous remercier pour l’aide que vous avez su apporter à ma mère car vous avez été les instruments d’une délivrance en tout point remarquable.

En remontant le temps et les 72 ans qui séparent le drame d’Oradour/Glane, le 10 juin 1944, du mois de juin 2016, vous avez en effet réussi, non pas à lui faire oublier ce qu’elle avait vécu ce jour-là, mais à l’apaiser durablement en rendant muettes les émotions qui bouleversaient encore si souvent sa vie.

Il lui était en effet impossible de ne pas revivre le cauchemar d’avoir perdu son petit frère de 10 ans dans l’église d’Oradour, d’avoir du fuir à travers champs les allemands qui les pourchassaient si bien que le bruit des bottes et des fusils mitrailleurs l’a hanté bien longtemps.

Après l’avoir conduite auprès de vous dans un état dépressif total, nous l’avons retrouvé quelques heures après, le sourire aux lèvres, le corps redressé, complètement transformée.

Désormais, elle nous dit que ses pensées vont et viennent sans qu’aucune ne s’attarde et la fasse souffrir.

Le cycle infernal a été rompu pour laisser place à présent à une tranquillité d’esprit, à une paix intérieure que nous lui avions jamais connue.

Si nous avons souhaité témoigner des bienfaits de l’EMDR, c’est parce que nous savons quelle est sa puissance de réconfort pour tous ceux qui souffrent de manière indiscible.

Merci encore à vous et puissiez-vous aider tous ceux qui en ont besoin à éprouver ce sentiment précieux de re-naissance.

Bien à vous

[haut.]