M. Paris – Deuil de sa sœur et de son père

Témoignage manuscrit reçu le 17 février 2009

Bonjour Jean-Pierre Cauver,

Si j’écris maintenant c’est parce que j’avais un doute sur la réussite de la séance, mais aujourd’hui je peux annoncer que ça a fonctionné. Je vais vous dire pourquoi.

Mais avant tout, mon histoire est la suivante : je suis une polytraumatisée, c’est-à-dire que j’ai subi deux forts traumatismes, deux chocs émotionnels.

Le premier à dix-huit ans, lorsqu’on m’annonce violemment le décès de ma sœur tant aimée qui en avait vingt-cinq à l’époque.

Je suis restée avec quinze ans de pure souffrance, de pure douleur ; le mal qui tourne sans cesse en boucle dans ma tête ! Tant de fois j’ai voulu mourir, mais pas assez de courage je pense !

Toutes ces années, je me suis faite beaucoup de mal, pas le droit d’être heureuse, je me l’interdisais !

Puis quinze ans plus tard la maladie de mon père s’est déclarée, le cancer des poumons généralisé ! Et là ça a été la fin de tout pour moi !

Tant que mon père était en vie, je me suis battue pour faire bonne figure, mais au fond de moi, connaissant la fin inévitable, j’étais complètement anéantie !!!

Mon père est décédé le 17 mars 2008 à 15h50. Pour moi, ça a été la fin de tout : dépression, plus du tout goût à la vie, rêve en boucle de suicide jusqu’à programmer ma mort pour cet été pendant les vacances scolaires quand mes enfants ne seront pas là !

J’étais complètement éteinte, morte, un zombie !

J’ai dit à mon compagnon de me quitter…pour qu’il me laisse partir tranquillement tellement la souffrance, la douleur, étaient immenses !!!

C’est mon compagnon qui a fait les démarches, qui a pris les devants, qui a trouvé Jean-Pierre et qui m’a poussée à l’appeler et à y aller sans trop tarder, car il craignait le pire, car je me dégradais de jour en jour.

Donc, arrivée chez Jean-Pierre, j’étais sceptique, ainsi que toute la journée, mais il est vrai qu’à la fin de la séance (17h30), j’ai senti une certaine plénitude, cela faisait longtemps que je n’avais pas ressenti ça !

J’ai pu parler à ma mère de mon père et de ma sœur sans qu’une boule me monte à travers la gorge ainsi que les larmes au bord des yeux.

Pourquoi je sais que ça a fonctionné ? C’est parce que je ne fais plus de cauchemars suicide, je ne rêve plus de mon père malade à l’hôpital, mais en bonne santé et il me dit qu’il m’aime et que tout va bien pour lui maintenant.

J’avais arrêté le sport, j’ai repris. Je cours très sérieusement tous les jours.

Je passe actuellement un concours dans la fonction publique et je me bats pour l’avoir ; j’ai réussi l’écrit d’ailleurs, il me reste l’oral et la course physique.

J’ai repris confiance en moi, je positive, je me bats tous les jours pour ma réussite et celle de ma famille !

Un grand merci à mon compagnon et à Jean-Pierre qui a réussi à me sortir de ce gouffre dans lequel j’allais pas tarder à sombrer !

Un grand merci pour tout !

Quand on n’y croit plus, il y a toujours un espoir : M. Cauver Jean-Pierre et ceux qui nous entourent.

Merci.
M.

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