G.P. Ile-de-France – Deuil de la relation amoureuse

Un deuil amoureux… Un bosquet qui cachait une forêt. Une douleur obsessionnelle, insupportable… qui masquait un comportement de vie inlassablement répété. Un sentiment de déjà vu… Et la décision que plus jamais cela ne devait arriver.

Un contact avec Jean-Pierre Cauver, puis une proposition de sa part…La proposition qui allait changer ma vie.

Trois séances E.M.D.R. …, une euphorie et un sentiment de liberté après chacune d’entre elles.

Une sensation de légèreté, une envie de découvrir, de vivre, de le crier. Un sentiment de vide aussi parfois, quand les mauvaises racines enlevées, les obsessions effacées, présentes depuis si longtemps, hurlaient leur chant du signe pour tenter d’exister, une dernière fois. Elles ont eu beau gesticuler, hurler pour tenter une dernière apparition… Jamais elles n’ont été autorisées à refaire complètement surface.

Mieux… Petit à petit, elles ne l’ont plus demandé. Elles n’existent désormais plus, et plus jamais ne réapparaîtront.

Après tant d’années de métier, de répétitions, il faut apprendre à vivre sans ses douleurs, sans ses démons. Cela déstabilise parfois, on n’est plus habitué… Mais quel bonheur, quelle plénitude, quelle joie !

L’E.M.D.R. passé, il fallait reconstruire, harmoniser, décorer les murs de cette maison intérieure désormais propre… et vide.

Après ce nettoyage en profondeur dans les antres de mon passé, il a fallu m’équiper de ces innombrables éléments qui forment désormais ma protection, ma carapace, mon assurance tout risque… Une proposition de coaching thérapeutique ou plutôt de vie.. un accord… Et subitement l’apparition d’une lumière qui m’a permis de me projeter sans crainte vers l’avenir.

Que dire de ce sentiment que j’ai aujourd’hui, qui me certifie que ce dernier échec, cette douleur, devaient arriver pour qu’enfin l’avenir s’ouvre à moi. Mais quelle ouverture… Je me découvre, et enfin je trouve des réponses aux questions posées depuis si longtemps.

Tout ceci n’est possible qu’avec un grand thérapeute, un accompagnant de haut vol. Quelqu’un de notre inconscient, attaché à ces douleurs si lointaines, ne mène pas en bateau. Quelqu’un qui soit capable de nous démasquer, de nous faire plonger, pour ensuite mieux nous accompagner, et nous délivrer.

Ce témoignage est le plus grand « merci » qui n’ait jamais été prononcé… bien que ce terme soit trop restrictif à mon goût pour qualifier le sentiment que j’ai.

Cet échec de vie n’est désormais plus qu’une réussite. Cette démolition lente et millimétrée n’est plus que l’énorme chantier de la reconstruction.

A l’horizon, aujourd’hui, l’obscur est devenu lumière. Et cette lumière, rayonnant, libératrice et salvatrice, est un véritable aimant m’attirant invariablement vers elle.

G.P.

[haut.]