C.M. Paris – Deuil de la relation amoureuse

Je vivais depuis deux ans en traînant un chagrin amoureux dont je n’arrivais pas à me débarrasser.

Un homme m’avait plaquée pour une autre du jour au lendemain et sans me le dire, par manque de courage et de conscience. Ces sentiments très intenses que j’éprouvais pour lui refusaient de partir.

Étant plutôt d’une nature forte, j’avais rebondi, et tenté de refaire ma vie en affichant un grand sourire.

Bien sûr, cela n’avait pas fonctionné, être dans les bras d’un homme en pensant à ceux d’un autre n’aidait pas. Il revenait le jour dans mes pensées, la nuit dans mes rêves…

A Noël dernier, lors d’un stage qui a réunit beaucoup d’émotions en moi, une énorme colère est montée contre lui. J’avais physiquement envie de le frapper (il n’était pas là, je précise !) et de lui dire ce que je pensais vraiment de sa lâcheté. Cet état exacerbé masquait évidemment une grande douleur intérieure.

Le soir-même, je suis tombée malade et j’ai traîné une bronchite très douloureuse qui a résisté à tous les médicaments pendant un mois et demi..

J’étais épuisée physiquement et moralement, et je sentais bien que je glissais vers une déprime.

J’ai rencontré Jean-Pierre Cauver à ce moment-là, jusqu’alors, je n’avais pas voulu vraiment faire un travail de deuil pour cette relation car j’avais, sans vouloir me l’avouer, peur de perdre quelque chose : mes sentiments pour cet homme, l’intensité du souvenir de cette relation…

Jean-Pierre m’a expliqué que le travail de deuil n’allait rien m’enlever : au contraire, que cela allait me rendre une liberté émotionnelle, une sérénité.

Il m’a parlé de son travail d’accompagnement du traumatisme en une seule séance avec l’EMDR : j’ai tout de suite senti sa grande expérience, ainsi que sa générosité humaine, et je lui ai fait confiance d’emblée.

Grand bien m’en a pris au fur et à mesure de la séance d’EMDR, aussi incroyable que cela puisse paraître, je sentais la douleur émotionnelle disparaître par paliers !

Quand Jean-Pierre me demandait de me concentrer sur cet homme, alors qu’au début c’était presque insoutenable, à la fin de la séance, je n’avais plus aucune douleur.

Comme par hasard, ma bronchite aiguë s’est beaucoup atténuée dès le lendemain et quelques jours après je ne toussais plus !

De plus, je suis amenée à revoir souvent cet homme car nous travaillons ensemble ; j’ai des sentiments pour lui, en même temps je me sens complètement détendue.

Maintenant, je sais que je peux m’ouvrir pleinement à quelqu’un d’autre en étant délivrée du poids de la souffrance émotionnelle qui m’accompagnait auparavant.

Je ne peux que remercier Jean-Pierre de m’avoir fait le magnifique cadeau de cette libération et d’avoir pu me redonner la confiance.

C.

[haut.]