J.F. – Accident du travail, rupture amoureuse et solitude

Témoignage manuscrit

Le vingt-sept août 2008, j’ai été victime d’un important accident sur mon lieu de travail. A cette époque-là, je sortais avec une fille que j’aimais vraiment. L

e jour où j’ai été hospitalisé au C.H.U. de Limoges, ma vie a alors basculé, car les chirurgiens ne savaient pas s’ils allaient m’amputer les doigts ou pas. C’est à ce moment-là que ça a été le plus dur pour moi, et je ne voyais plus aucune raison de vivre. A l’hôpital, je vivais mon rétablissement seul, car ma petite amie se foutait de moi et au bout de quelques semaines, elle m’a quitté. Finalement, les chirurgiens et professeurs du C.H.U. sont arrivés à me guérir après plusieurs opérations, mais cela n’était pas fini.

Au mois de Janvier de l’année suivante, je suis sorti temporairement, car leur travail à eux était fini pour leurs compétences. De mois en mois, le regard des personnes était très dur sur ma blessure déjà que cela était très dur à vivre. Donc je restais en présence de mes parents, seul, enfermé. Pendant plusieurs mois, j’ai un ami qui montait me voir chez mes parents pour tenter de me remonter le moral. Un beau jour, il a voulu que je le suive faire les boutiques et une bande de jeunes dans un magasin s’est foutu de moi par rapport à ma main. C’est à ce moment que je touchai encore plus le fond. Je me suis de nouveau enfermé chez moi et je ne voulais plus voir personne.

Après plusieurs semaines, je suis revenu de nouveau à l’hôpital pour de nouvelles opérations. J’étais de nouveau seul pour surmonter cette épreuve douloureuse. Quelques mois plus tard, j’allais un peu mieux, et j’ai fait la connaissance de plusieurs personnes très chères dans mon cœur. S’ils ne m’avaient pas aidé à aller un peu mieux, je serais peut-être parti loin d’ici, voire même j’en aurais fini avec ma vie.

De jour en jour, j’en parlais avec un très bon ami, mais qui était impuissant envers mon mal-être. Un beau jour, il m’a dit que son père pouvait me guérir psychologiquement, mais qu’il lui fallait mon autorisation pour lui en parler. Après plusieurs temps de réflexion, je lui ai donné mon autorisation. Quelques jours plus tard, je me suis rendu à son cabinet thérapeutique pour débuter ma thérapie. Après ma thérapie, j’étais guéri, car même en repensant à mon accident, je ne ressens plus de tristesse. A l’heure d’aujourd’hui ; je tiens à remercier mon thérapeute M. Cauver Jean-Pierre, car il m’a vraiment redonné goût à la vie en y redonnant un sens.

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