E. Paris – Viol, violences psychologiques et menace de mort

Monsieur,

E. s’est fait sexuellement agressée fin janvier 2007. Elle a été battue, violée, insultée, menacée de mort imminente.

Elle avait quatorze ans et demi. Elle rentrait du collège en plein après-midi.

Suivie au début par un psy qui lui a prescrit des tranquillisants, devant l’aggravation de son état, nous avons consulté à l’hôpital un spécialiste des « Stress Post Traumatiques ».

Des antidépresseurs lui ont été prescrits. Un mois plus tard, E. se sentait de plus en plus déprimée, le flash-back étant toujours aussi présent, la dose d’antidépresseurs sera doublée et il sera aussi prescrit du SOLIVAN.

Ce traitement la fait dormir toute la journée, nous arrêtons le SOLIVAN et diminuons les antidépresseurs…

Elle est toujours aussi mal…

Quelques jours plus tard, à six heures du matin, elle sera ramenée à la maison par une voiture de police…

Elle finira par nous dire qu’elle était partie se jeter sous le train car elle n’en pouvait plus de vivre ce cauchemar et que les médicaments l’aidaient à faire des plans pour se supprimer…

C’est sur Internet que j’ai cherché du secours pour aider ma fille à s’en sortit en dehors des circuits médicaux traditionnels qui me semblaient inefficaces…

J’ai d’abord lu sur l’EMDR des comptes-rendus, des témoignages, puis j’ai trouvé le site de l’ARCHE et écris un mail en expliquant le cas de ma fille.

Vous m’avez répondu le soir-même, Monsieur Cauver et donné votre numéro de téléphone.

Vous avez pris la peine de m’expliquer longuement ce dont souffrait ma fille et en quoi vous pouviez l’aider…

Depuis le 5/07/2007, jour où nous sommes venues vous voir, E. a complètement changée, elle est redevenue l’adolescente pleine d’humour qu’elle était avant son agression…

Elle a « oublié » ses terreurs, sa colère et son désespoir, elle a cessé de sursauter au moindre bruit, d’être continuellement aux aguets…

Elle peut à nouveau sortir dans la rue, se retrouver au milieu de la foule sans paniquer…

Ses flash-back ont disparu, nos relations se sont améliorées, elle n’est plus cette « écorchée-vive » qui ne pense qu’à disparaître de ce monde à la moindre contrariété…

Nous vous remercions d’avoir redonné à notre fille une joie de vivre qu’elle avait totalement perdue…

Merci pour votre compétence, votre accueil, votre gentillesse et votre générosité car vous avez pris notre fille en charge gratuitement dès que vous avez connu son état.

M.L.

[haut.]