Y.H. Hérault – Deuil Enfant (4 ans), Suicide Mari (Alcool), Dépression et Traumatismes – EMDR

Témoignage manuscrit reçu le 01 juillet 2004

Monsieur Jean-Pierre Cauver,

Je vous assure par cette lettre, que la séance d’EMDR et d’hypnose que vous avez pratiquée lorsque je suis venue vous consulter, m’a soulagée dans l’immédiat d’une souffrance extrême impossible à apaiser depuis huit ans, due à la perte de mon fils âgé de quatre ans.

Il est décédé d’un cancer après deux ans et demi d’hospitalisation, « plusieurs opérations, chimiothérapies, greffes… »

Pour ne pas passer à l’acte et me suicider, j’ai dû être hospitalisée deux fois.

Cette rencontre avec vous, la façon dont vous pratiquez cette technique dans votre métier, m’a apporté une grande paix, un profond soulagement.

Depuis, je pense volontairement à mon fils, sans fondre en larmes comme auparavant.

L’oppression dans ma poitrine a disparu.

Je peux à nouveau regarder des petits garçons de son âge sans souffrir, les entendre pleurer sans m’enfuir ; ces situations m’étaient insupportables.

Le calme s’est installé à nouveau dans ma vie. Je construis mon avenir sereine avec un plaisir retrouvé.

Je sais que vous êtes là pour moi, mais aussi pour mon mari, mes filles et mes petits enfants.

V. est maintenant à sa place dans mon cœur et dans un petit jardin en Normandie.

J’ai arrêté de prendre des antidépresseurs et des anxiolytiques, j’ai un petit manque mais je le gère bien.

Je donne donc un caractère officiel à ce courrier et je vous autorise à vous servir de la cassette filmée de la séance pour votre travail et comme témoignage, pour être utile à d’autres personnes en grande souffrance.

Je suis passée d’un état où j’avais au fond de moi des hurlements de douleurs inexprimés à un calme, un apaisement que je ne pensais pas être possible.

Il me reste encore des angoisses qui arrivent lorsque je dois résoudre des situations difficiles. Je me laisse du temps et je pense vous reconsulter si cela est nécessaire.

Je vous remercie d’être vous, car il n’est pas facile de prendre à bras le corps autant de souffrance.

Lorsque mon ciel devient gris, je pense à vous et un petit peu de bleu s’entrouvre, il y a quelqu’un sur qui je peux compter.

Encore merci.
Y.H.

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